7 juin 2022

Mon atelier couture

Je ne vous ai jamais montré l'endroit où je passe l'essentiel de mon temps : mon atelier. Il tient dans une pièce de 14m2 et il a fallut réfléchir longuement afin de l'optimiser.

Derrière ma boutique en ligne, derrière mes créations se cachent des heures de travail, de recherche, de tests et tout se déroule dans cette pièce, il fallait donc qu'elle soit à la fois agréable à vivre mais aussi bien agencée, avec beaucoup de rangements et des surfaces de travail ergonomiques.

L'atelier est divisé en trois zones distinctes : la zone stockage, la zone découpe, assemblage et tamponnage et la zone couture.

L'un des points les plus importants pour moi pour travailler efficacement, c'est le rangement des matières premières et du stock afin de pouvoir rester organisée. Quelques meubles à tiroirs et des bocaux en verre me servent à classer la mercerie ; les fermetures éclairs de différentes tailles, les bobines de fils et les passe-poils. Les typographies en bois qui me servent à personnaliser les objets et les encres ont elles aussi leurs tiroirs attitrés.

Les tissus sont stockés sur des étagères à plat pour ne pas les abimer dans le temps. Ils restent enroulés soit sur des tablettes en cartons soit enroulés sur des tubes selon leur longueur de laize. Les plus grandes laizes sont stockées sous la table de coupe, les plus petites sur des étagères dans des alcoves.

Quant aux pièces terminées que je fabrique pour constituer un petit stock en plus des commandes, elles sont rangées dans une armoire en bois que j'ai fabriqué pour optimiser le rangement dans l'atelier.

Afin de réduire les délais de fabrication des commandes, j'ai choisi de pré-découper les doublures et les pièces en sergé de coton écrus à l'avance. Ainsi, lorsqu'une commande arrive, je n'ai plus qu'à découper la partie à motif et trouver les doublures qui correspondent à l'objet à réaliser. Les doublures sont parfois très ressemblantes d'un objet à l'autre, alors j’organise chaque coupe dans des petites boites portant le nom de l'objet final.

C'est à la fois pratique et décoratif dans l'atelier. Les boites me servent également à l'occasion des expos sur des marchés et salon de créateurs.

Une partie non négligeable du travail de couture reste la découpe. C'est souvent sur ce poste que l'on peut à la longue se blesser à cause de mauvaises postures. Pour pouvoir découper à la bonne hauteur sans s'abimer le dos et pouvoir également travailler assise, j'ai opté pour une table de coupe électrique. Je peux ainsi régler la hauteur de la table en hauteur.

Toujours pour le confort de travail, j'ai choisi une planche de 1 mètre 60 sur 1 mètre afin de pouvoir couper facilement les grandes laizes pouvant aller jusqu'à 1m60 de large.

C'est aussi l'endroit où je fais les personnalisations des objets. Je me sers d'anciennes lettres en bois utilisées dans l'imprimerie au siècle dernier et j'ai besoin d'une surface plane et solide pour bien appuyer lors du tamponnage à la main sur le tissu.

Lorsque je pose les rivets, que je couds à la main ou prépare les expéditions, je baisse la table en position basse afin de pouvoir travailler assise.

La grande taille de la table me permet également d'optimiser le rangement en me servant du dessous de la table comme d'un rangement pour les tissus grâce à un système d’étagères.

Enfin, la dernière partie de l'atelier est réservée au poste de couture. Je me sers essentiellement de deux machines : la première est une piqueuse plate industrielle de chez Juky fabriquée au Japon dans les années 60 ! Elle a bien sûr été rénovée avec une nouvelle table et un moteur récent et je l'adore, elle fonctionne parfaitement !

J'utilise également une surjeteuse de la marque Baby Lock, qui me sert principalement pour les objets et accessoires sans doublures ou pour les tissus strech comme le jersey.

Les deux machines sont installées côte à côte sur un plan de travail afin de faciliter la circulation entre les deux machines.